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LA LUTTE DES FEMMES : UN COMBAT LOIN D'ETRE TERMINE !



LES FILLES D’EVE EXIGENT LA PARITE

Les femmes, ces êtres forts et impactants représentant 49,6% de la population mondiale sont par moment considérées comme subalternes des hommes. Alors qu'elles continuent de battre le pavé pour leur liberté, les défis deviennent avec le temps, colossaux. Et faire du 08 mars, la Journée Internationale des Droits des femmes fût l’une des victoires phénoménales du féminisme, loin d’être terminée.

 

ET CLARA ZETKIN CREA LE MONDE IMMORTEL DES FEMMES EN UNE JOURNEE !

Née le 5 juillet 1857 à Wiederau, en Allemagne, et morte à Arkhangelskaïe, Clara Zetkin était une journaliste, enseignante et femme politique marxiste allemande. Venant d’une famille cultivée, elle eut la chance  de travailler dans l’industrie textile, là où travaillaient nombre d’ouvrières. En grandissant dans ce monde pénible, Clara développe un sentiment de révolte contre l’iniquité. Et portera désormais le même manteau de lutte que sa mère qui, autrefois militait dans un mouvement féministe bourgeois. Avec l’aide de son père, Clara fait ses études à l’école d’institutrices, l’unique formation professionnelle disponible aux filles de la bourgeoisie. La marxiste ne peignera pas la girafe à se trouver un mentor dans ce temple du savoir féminin qui sera la militante des droits des femmes Auguste Schmidt, la dirigeante de son école.

L’écho de ces aphorismes ‘‘prolétaires des prolétaires’’ – ‘‘ Dans la famille, l’homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat’’ de Karl Marx et de Friedrich Engels, la bataille de Zetkin était donc claire : redéfinir la place des femmes dans le tissu social ! Ce qui va certainement la conduire à la politique, où elle crée clandestinement le SPD (Soziale Politik fur Dich). Ce parti tentera d’organiser une conférence qui, hélas sera vouée à l’échec avec l’intervention de la police. C’est en 1907 que Clara Zetkin réussie à organiser la toute première Internationale des femmes socialistes, à laquelle 59 femmes de 15 pays différents ont été dignement représentées. Cet échange aboutira à l’adoption d’une résolution sur le droit de vote des femmes. Et la deuxième Internationale des femmes se tient à Copenhague (Danemark) en 1910, où la battante Clara prononce un discours motivant et protreptique dans lequel, elle propose de créer une journée internationale des femmes. Sa proposition sera acceptée, enfin quel ‘‘soulagement’’. Et c’est le 19 mars 1911 que la journée est célébrée pour la première fois. Puis, après plusieurs célébrations à des dates différentes, des manifestations d’ouvrières éclatent le 08 mars 1917 à Saint-Pétersbourg. Les femmes réclament du pain et le retour de leurs hommes partis au front. Le 08 mars 1921, Vladimir llich Oulianov dit Lénine décide d’officialiser cette date pour la célébration d’une journée internationale des femmes en souvenir de ces ouvrières intrépides de Saint-Pétersbourg. Et ce n’est qu’après la guerre, plus loin que 1945, qu’elle sera célébrée dans les pays socialistes du monde entier. Et l’ONU parachève avec son officialisation en 1977. Eurêka !

 

LES DEBORA, JUDITH ET ESTHER ONT EU DE LA POSTERITE

Aujourd’hui, la combativité féminine au plan mondial est un succès « en devenir »! Les femmes, avec un courage exceptionnel continuent de briser les barrières dans tous les azimuts, quelles ‘‘lionnes’’ immortelles !

Cette démarche du féminisme, devenue un legs intarissable doit ses triomphes à certes, toutes les femmes du monde entier. Mais, des figures emblématiques ont milité dans l’ombre, nuit et jour pour libérer les femmes de ces chaînes  « suffocantes », dont leurs histoires furent un modèle. C’est comme Sirimavo Bandaranaike qui jette à la face de tout le monde que les femmes peuvent aussi occuper des postes à responsabilité haute. En effet, cette Sri-Lankaise devient la première des femmes de l’Histoire moderne à devenir Cheffe du gouvernement d’un pays. Sa politique aux mérites socio-éducatifs et sanitaires fera d’elle Première Ministre du Sri Lanka à trois reprises dont la dernière sous l’impulsion de sa fille.

En 1842, Ada Lovelace, cette pionnière des sciences informatiques réalise le premier algorithme et est considérée comme la mère de la programmation. Incroyable n’est-ce pas ? Surtout dans les années 1842. C’est vraiment la sonnette du glas des temps sombres du féminisme !

Aux Etats-Unis, en 1955 c’est au tour de Rosa Parks, comme ces femmes fortes de perpétuer les valeurs féministes. ‘‘Sacrilège’’, cette afro-américaine refusera de céder sa place à un blanc et se voit arrêter par la police. « Vous ne devez jamais avoir peur de ce que vous faites quand vous faites ce qui est juste », dira la figure de proue. Cette révolte sera suivie par des mois de lutte menés par particulièrement Martin Luther King et aboutira à la cessation discriminatoire raciale dans la loi.

 

MEME LE MACHISME POLITIQUE NE FLANCHERA PAS CES ALEXANDRA KOLLONTAI DE LA COTE D’IVOIRE

Depuis 1960, sous l’impulsion de la phallocratie politique ivoirienne, les femmes n’acceptent pas se laisser pour compte. Même, avec une représentation minoritaire, le combat pour l’égalité des sexes comme l’a voulu l’ONU en 1977 se légitime en avançant lentement par petites étapes.

Jeanne Gervais, née Jeanne Ahou Siefer-N’DRI est la ‘‘Eve’’ des femmes politiques de Côte d’Ivoire. En effet, ministre de la condition féminine, elle devient la toute première femme ministre à siéger dans le premier gouvernement ivoirien formé le 03 janvier 1961. Le pilotage de ce poste à responsabilité herculéenne de 1976 à 1983 démontre la capacité vive des femmes à prendre le devant des choses !

La seconde femme politique à inscrire son nom dans l’histoire du  gouvernement de Côte d’Ivoire fût Hortense Dadié épouse Aka-Anghui. Elle sera celle qui définitivement occupera le poste de ministre de la condition féminine de 1986 à 1990. Après ces deux femmes, la troisième à piloter un poste ministériel en Côte d’Ivoire sera Odette Kouamé N’Guessan. Entrée au gouvernement dans la même année qu’Hortense, elle y passera  également les mêmes années : les femmes assurent vraiment ! En Côte d’Ivoire, le passage de ces trois (3) femmes dans le giron gouvernemental a eu un impact considérable sur le nombre de femmes qui siègeront désormais dans le gouvernement. Après la création d’un poste de premier ministre en 1990, occupé par l’homme au proverbe « Jamais 2 sans trois », le gouvernement Alassane Ouattara comptera trois (3) femmes. Quant aux deux institutions de Duncan de 1990 et de 1993, le pays enregistre successivement deux (2) et trois (3) femmes. Alléluia, cinq (5) femmes font leur entrée « inédite » dans le système politique ivoirien, c’est sous le régime Charles Konan Banny. Son deuxième mandat à la primature engendrera une de plus, et le chiffre passe incroyablement à six (6). Un léger accroissement encore avec le Premier ministre Aké Ngbo, puis le 12 janvier 2016, sous la houlette du Président Alassane Ouattara, le chiffre monte jusqu’à 9, le nombre culminant. Les femmes, désormais s’imposent avec ce chiffre neuf dans le gouvernement, c’est l’ère du Soleil-Levant.

Ces résultats seraient selon une frange de la population, exceptionnels s’il faut noter qu’il n’y a pas de femmes dans certains gouvernement comme la Hongrie. Par contre, la Suède et la France qui comptent respectivement 52,2% et 50% de femmes dans leur gouvernement sont des Etats qui font montre de l’égalité entre hommes et femmes. Ces deux pays européens, connus comme les nations de la « Liberté » sont l’exemple parfait des droits des femmes.

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